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Saint-Georges et ses villages

La grande particularité de Saint-Georges-des-Sept-Voies, c’est qu’il n’y a pas de “bourg”, mais une quantité de petits “villages” disséminés sur la superficie de la commune.

Saint-Georges-des-Sept-Voies est une commune un peu particulière et qui surprend parfois les nouveaux arrivants et surtout les livreurs qui tournent beaucoup pour trouver les adresses de livraison : il n’y a pas de “Bourg”, mais une dizaine de petits “Villages” ou hameaux disséminés sur son territoire. En Anjou, on utilise plutôt le terme de “village” que celui de hameau pour désigner ces petits regroupements de maisons.


La commune de Saint-Georges se trouve au sud de la Loire.

Jusqu’en 1873, les paroisses de Saint-Georges, Le Thoureil et Bessé étaient rattachées et formaient un “ensemble Ligérien”. C’est très important pour l’histoire des ces villages, car Le Thoureil et Bessé étaient des ports ligériens importants, étapes incontournables pour les gabares et toues qui transportaient les marchandises entre Nantes et Briare, puis vers la région parisienne. Et parmi ces marchandises, il y avait la pierre de tuffeau blanc qui a servi à construire les palais et belles demeures.


Le Sud de la Loire était habité par les perreyeux, qui extrayaient la pierre de tuffeau des coteaux. Ils s’installaient ensuite pour habiter dans les caves ainsi creusées. La pierre de tuffeau était ensuite acheminée vers le port du Thoureil pour être chargée sur les gabares qui en faisaient l’acheminement via la Loire et les canaux.


Au départ, les villages de la commune étaient donc essentiellement constitués de “caves demeurantes” autour desquelles se sont construites des maisons en pierre de tuffeau et en “pierre rouge” ou “pierre dure”. C’est ainsi que les habitants de la région appellent la pierre de grès qu’on trouve partout dans les forêts de la commune et qui affleure dans les champs. Elle est rouge, en effet et dure comparativement au tuffeau !


Autrefois, dans ces villages, on pouvait trouver un certain nombre de commerces, ainsi que des artisans. De nos jours, les commerces ont disparu, et les boutiques servent d’habitation. De nombreux pavillons modernes se sont intégrés dans ces villages au détriment bien souvent du pittoresque. On voit ainsi côte à côte des vieilles maisons en tuffeau, des caves troglodytiques et des maisons en parpaing crépi.


On trouve aussi quelques lieu-dits, fermes ou maisons isolées.



La Lussière

Nidevelle

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