Mon village

 

   6   Le Sale Village

Un “village”, des légendes

Un des Villages de la commune, situé sur la départementale 751, entre Gennes et Coutures,  s'appelle le Sale Village.

Plusieurs légendes y sont associées...

Photos de Elyane QUERVET


D’où vient ce nom étrange .

On se demande d’où lui vient ce nom, mais une légende dit que lors d’un de ses voyages, la Comtesse de Caen, traversa ce petit hameau, en revenant d'une visite à l'église de Saint-Georges-des-Sept -Voies et à la Ferme-école qu'elle fonda et finança à l'aide d'une galerie marchande parisienne, afin d’aider des jeunes gens défavorisés à apprendre les métier de l’agriculture.

Une légende dit que le carrosse de la comtesse s'embourba dans le chemin de terre qui traversait ce petit hameau, une autre qu’il versa dans le virage...  La comtesse furieuse se serait exclamée : "Quel sale village !" ... et le nom serait resté !

Comtesse de Caen,  Diane de Poitiers, ou...(?) selon l’origine des légendes et l’imagination locale...


Une autre explication m’a été donnée par Serge MÉNARD, habitant de Saint-Georges féru de l’histoire du village. Ce nom aurait une étymologie d’origine germanique et serait issu du mot “salle” qui désignait l’endroit où on se réunissait. Un “L” se serait perdu en route. On retrouve d’ailleurs ce mot dans le nom d’autres villages du Maine et Loire, comme la Salle Aubry, la Salle de Vihiers.

D’autres origines pourraient aussi être retenues, comme “salix”, le saule, ou encore “saunier”, le “sel”, que l’on retrouve beaucoup au Thoureil...


Un menhir au milieu des pavillons

Dans ce village s'érige un menhir de prés de 6 mètres de haut !

Là aussi, il existe une légende, à propos de ce menhir.

Le géant Gargantua, après avoir traversé la Loire entre Les Rosiers sur Loire et Gennes, s'arrêta au niveau du Sale village, où il faucha un champ de blé.Puis il s'assit pour retirer ses chaussures et les vider de leur contenu. Elles s’étaient remplies de terre. Lorsqu'il reprit sa route, il laissa derrière lui deux monticules de terre formant deux collines de chaque coté du village et sa pierre à aiguiser se planta pour devenir le menhir.

Il y a encore quelques années de cela, le menhir était isolé au milieu d’un champ. Malheureusement pour nos paysages, la “pavillonnite aigüe” dont souffrent nos concitoyens a atteint nos charmants villages reculés et s’empare aujourd’hui de la moindre parcelle de terrain disponible. C’est un grand dommage pour nos superbes paysages, car c’est essentiellement eux qui font le charme et l’attrait d’une commune comme Saint-Georges-des-Sept-Voies. Voir ainsi ces pavillons tout blancs, tout neufs et identiques au milieu de ce si joli paysage de vieilles pierres m’écorche les yeux à chacune de mes promenades.

Notre pauvre menhir est donc totalement enclavé au milieu des maisons, coincé entre deux clôtures. Heureusement, il reste encore la possibilité de s’en approcher, car une bande de terrain non construite l’entoure, et elle est apparemment soigneusement entretenue.

A propos de Gargantua, 

le grand semeur de pierres et façonneur de paysages ...

voir les légendeshttp://tikayu.unblog.fr/2008/02/22/gargantua-roi-duthopic/shapeimage_5_link_0
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